Propos recueillis par Dr Pius Bienet publiés sur le site baicc.news le 26 février 2018.

Résumé en trois points de cette conférence

  • La bonne gestion du risque humain dans les banques est une des priorités de la FINMA, exprimé entre autres dans la circulaire 2008/21 traitant des risques opérationnels. Comme c’est le cas pour la gestion des risques dans son ensemble, la gestion du risque humain s’inscrit dans la responsabilité de Haute surveillance du conseil d’administration.
  • La gestion du risque humain dans la banque repose sur trois piliers: la sélection des collaborateurs, leur formation et leur surveillance. Lors de la sélection initiale de collaborateurs internes ou externes, l’objectif suprême des banques consiste à disposer d’un « personnel intègre et formé de manière adéquate » (art. 27 OBA-FINMA). En cas de besoin, la banque forme ses collaborateurs afin que ceux-ci aient les « connaissances techniques requises par leur activité » (art. 6 P-LSFin) y compris au niveau réglementaire. En surveillant ses collaborateurs, la banque s’assure tout au long des rapports de travail que les critères et conditions qui ont mené à l’engagement d’un collaborateur sont respectés. La réglementation en matière de protection des données indique les limites à respecter en matière de sélection et de surveillance du personnel.
  • La mise en place d’une gestion du risque humain connaît plusieurs facteurs de succès dont une démarche par étapes qui permet d’effectuer les changements organisationnels dans le calme, en particulier en ce qui concerne l’introduction d’une étape de screening dans le cadre du recrutement et de l’évaluation périodique d’un collaborateur. Il s’agit également d’affronter avec sérénité les résistances internes, notamment de la part des responsables de ligne qui craignent de perdre des candidats de valeur du fait d’un processus de sélection plus sévère.

Date de publication : 26.02.2018

Auteur : équipe marketing et commerciale d’Aequivalent